Pour leur première exposition en solo, le duo Nostal Chic explore le concept de hyggelig en proposant un environnement miniaturisé à la fois étrange et artificiel. Ce terme danois, difficile à traduire en français, englobe diverses notions de confort et de bien-être. Swiss Flex pousse à s’interroger sur la manière dont nous construisons nos illusions pour atteindre cet état de sérénité et de confort.
100 % TASTY présente la vaste la vaste collection de sachets de bonbons et de poudres alimentaires que l’artiste Juliette Guerin a rassemblée au fil de ses voyages ou trouvées dans des supermarchés : sucettes, caramels, confiseries, pastilles et friandises aussi absurdes qu'étranges. Cette exposition suscite à la fois plaisir gustatif et dégoût face à une consommation à la fois sucrée et amère. À travers la photographie, la vidéo et la sculpture, ses œuvres s'inspirent des réseaux sociaux et des codes de la publicité. En questionnant notre culture populaire, cette exposition nous transporte dans un univers à la fois savoureux, acide et satirique.
En cette période inédite de confinement, KOMMET a la volonté de continuer à diffuser et à promouvoir les artistes émergents. Sur la base d’un appel à projet, le lieu invite les artistes à être présents dans ses « murs virtuels ». Les artistes sélectionnés bénéficieront d’une mise en avant sur Instagram, Facebook ainsi que sur le site internet du lieu.
Il est essentiel que les artistes, n’ayant plus d’espace physique pour exposer, puissent continuer à être visibles. Ainsi et malgré l’isolement que nous rencontrons, KOMMET souhaite permettre et faciliter une diffusion en ligne de la création contemporaine émergente.
Sur 352 candidatures, 21 artistes sélectionnés : Camille Soulat, Juliette Guerin, Jonas Fadrique, AuchKatzStudio, Lana Duval, Louise Porte, Chrystèle Nicot & Antoine Alesandrini, Clément Davout, Charlotte Schaer, Camille Juthier, Charlotte Dalia, Jade Moulin, Johanna Cartier, Rémy Drouard, Opale Mirman, Hilary Galbreaith, Tristan-Paul Guepin, Cyprien Desrez, Jonathan Bréchignac...
Parution le 08/04/20 dans Lyon Capitale "Culture à la maison : musées et expos virtuelles" par Marion Payrard
Cette exposition met en tension les pratiquesde deux artistes – d’une même génération – quiinterrogent le couple nature et culture donc cequi fait civilisation et ruines.Percevoir la création comme un voyage, ets’imaginer déjà ailleurs. Depuis l’île de Pâques,on questionne la figure humaine, ce qu’il enreste et ce qu’elle laisse sur cette île. De l’art etdu désastre. Nos interrogations ont finalementun rapport constant à l’esthétique : vouloir voiret savoir ce qui se dégage de toute chose.
Florence Schmitt développe une pratique sculpturale et picturale l’amenant vers des expérimentations formelles mêlant réappropriation d’objets du quotidien et matériaux tels que le plâtre ou le béton désactivé. Ses installations nous invitent à explorer un espace qui vacille entre le décor de théâtre et la représentation fantasmée de structures qui nous sont familières.
Pour sa première exposition personnelle, Florence Schmitt aborde et questionne notre rapport à ces objets au sein d’une société où nos sphères publiques et privées n’ont jamais été aussi poreuses.
https://schmittflorence.wixsite.com/portfolio
La pratique artistique de Ludovic Landolt gravite autour de l’expérience sonore. Ses oeuvres se déclinent sous la forme d’installations, happenings, vidéos et performances. L’artiste s’inscrit dans une démarche sensible du temps, de l’espace et des vibrations qui nous mène vers une appréhension physique des sons.
De Tintinnabulis engage une nouvelle compréhension de l’espace et nous invite à user de nos perceptions sensorielles. Conçu sur les principes du deep listening, ce sound space permet de bousculer nos habitudes d’écoute pour appréhender différemment les oscillations sonores. Les œuvres de Ludovic Landolt, présentées dans cette exposition, nous invitent à dépasser l’écoute pour ressentir, discerner et apprécier physiquement ces sonorités.
http://ludoviclandolt.com/
KOMMET est une association à but non lucratif (loi 1901) fondée en mars 2019 à Lyon. KOMMET contribue à diffuser et à promouvoir la jeune création contemporaine.
Elle tend à devenir un espace de recherche, d’ouverture et d’expérimentation dédié aux artistes ainsi qu’aux commissaires d’exposition émergents. Par ses activités, KOMMET souhaite toucher et sensibiliser de nouveaux publics en favorisant les rencontres et les échanges autour de l’art contemporain. À raison de 4 à 5 expositions par an, le commissariat se veut participatif et engagé au plus près des artistes et de leurs pratiques.
BIG FIVE est l’aboutissement de réflexions opérées à distance par quatre binômes et un trio d’artistes formés à partir d'un protocole stricte. Un questionnaire basé sur le modèle des BIG FIVE (cinq facteurs de la personnalité : Ouverture, Conscienciosité, Extraversion, Agréabilité, Neuroticisme) a été établi par les commissaires de l’exposition avec l’aide du psychologue Raphaël Mizzi. Celui-ci a permis de déterminer différents groupes selon différents critères, parfois par affinités artistiques et psychologiques ou même à l’inverse, par antagonisme des personnalités.
La mise en relation de leurs pratiques éclectiques a permis des rencontres étonnantes, voire improbables, qui n’auraient sans doute jamais eu lieu en dehors de ce contexte.
Cette expérience artistique se définit comme l’étape d’un voyage : la rencontre de différentes trajectoires le temps d’une exposition.
Co-commissaire de l’exposition collective présentant les artistes suivants : Antoine Auboiron, Maxime Bouchez et Olivia Giboz, Ronan Bradbury, Paul Creus, Julia Csernovszky, Allia El Fani, Émilie Gleason, Krisztina Götz, Ludovic Landolt, Simon Lazarus et Lili Hanna Lörincz.
La première exposition de l'association Ouvre-Boîte intitulée P R É L U D E a été l’occasion de présenter OB mais aussi les œuvres de certains de nos artistes : Émilie Gleason, Allia El Fani, Simon Lazarus, Paul Creus, Antoine Auboiron et Ludovic Landolt.
Dans le cadre du cycle de conférences « Exposer la Recherche en Art », nous aborderons les rapports entre Art et Histoire, deux domaines qui réunissent les pratiques respectives de Giulia Andreani, Stéphanie Solinas (artistes) et Rémi Parcollet (docteur en histoire de l'art contemporain).
La recherche en art, prenant des formes de plus en plus complexes, sera traitée à travers de multiples questions relatives à l'usage d'archives historiques. Quels sont les liens et différences entre recherche scientifique et recherche artistique ? Quels rapports entretiennent les artistes et les historiens à la recherche ? Est-elle pour eux un moyen ou une fin ?
En amont de la rencontre du 11 mai, les trois invités ont été conviés à échanger autour d'une rencontre-dîner filmée. Cette archive a ensuite été montée pour être retransmise sous la forme d'une vidéo d'environ une heure lors de la soirée hébergée par le Palais de Tokyo le mercredi 11 mai 2016. La projection s'est terminée par un débat et une série de questions en présence des invités, permettant ainsi une mise en abyme du sujet lui-même. La conférence prendra ainsi la forme d'une recherche identitaire/tautologique d'elle-même via sa propre retranscription vidéo, et plaçant les acteurs de cette dernière dans une introspection de l'Histoire.
Cycle de conférences organisé par l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et l'École Nationale Supérieure d'arts de Paris Cergy.
Un projet de Laurent Atlan, Anna Battiston, Mathilde Camoin, Élise Fourché et Émilie d'Ornano, avec le collectif Action-Création et Valentin Fayaud.
La locution latine Per monstra ad astra, qui se traduit littéralement par : “des monstres aux astres”, constitue le point de départ d’une réflexion sur une sélection d’œuvres de la collection d’Antoine de Galbert. Celles-ci montrent quelque chose de singulier, qui frôle les limites et inquiète les normes. En effet, leur étrangeté permet de dépasser les valeurs communément admises. Dans ce contexte, l’art légitime un dépassement des principes sociaux et une dégradation du Beau établi comme un archétype. Le hors norme, le cruel et le dégoûtant deviennent acceptables et supportables grâce au médium de l’art. Le monstrueux provoque une fascination, où se joue la dialectique entre attraction et répulsion, notion interrogée à travers cette exposition.
Co-commissaire de l’exposition collective présentant les artistes suivants : Martin Assig, Annette Barcelo, Cathryn Boch, Peter Buggenhout, Damien Cadio, Patty Chang, Roman Cieslewicz, Steven Cohen, Thibault de Gialluly, Damien Deroubaix, Mark Dion, Marcel Dzama, Vidya Gastaldon, Ann Hamilton, Elika Hedayat, Hendrik Hegray, Noritoshi Hirakawa, David Lynch, Enrique Marty, Elina Merenmies, Eric Pougeau, Bogban Rata, Maïa Roger, Dorothea Tanning, Anne- Marie Schneider, Fabien Verschaere, Jérôme Zonder.
Dans le cadre du Master Sciences et Techniques de l’Exposition (Paris 1 Panthéon-Sorbonne).